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festival

KRAAK festival 2015

Kraus x Madalyn Merkey x Neutral x Áine O'Dwyer & De 2de Adem x Rodion G.A. x Bryan Lewis Saunders & Razen x Sea Urchin x Mathieu Serruys x Konrad Smoleński vs. Lotto x Vex Ruffin x Yong Yong x Young Marble Giants

+ expo Orkest!

SA 07.03 2015 — 13:00

 
 
 

Cette année, le festival KRAAK clôturera idéalement l’exposition de groupe Orkest!.

Qualifiez-les de conservateurs rebelles ou d’inadaptés à l’hyper transparence du monde, mais c’est une chose sacrée pour eux que le voyage annuel dans le labyrinthe de la musique hors-circuit, aussi connu sous le nom de KRAAK festival.

Bienvenue à la 17e édition, sélection du meilleur de l’outsider synth, tape noise, dub italien post-pop, électronique néo-romantique, neo pop art hip hop et minimal trash punk.

KRAUS (nz)

Pat Kraus est le Joe Meek contemporain, maîtrisant la guitare, la flûte en bambou, le looping et le synthétiseur (confectionné par ses soins). A l’autre bout du monde, il écrit des musiques pop détraquées, la bande sonore d’un univers où Ignatz improvise avec Bruce Haack.

MADALYN MERKEY (us)

“Madalyn Merkey peint des paysages synthétiques, déconstruits, postromantiques”. Ce pourrait être le titre d’une fiction dans laquelle un compositeur d’avant-garde se met à la recherche du saint-Graal. Mais Merkey vient seulement de sortir l’album Valley Girl (2014, New Image Ltd), bel exemple de synthèse sonore inspirée des collines californiennes.

NEUTRAL (sw)

Le premier album de NEUTRAL me donne envie de quitter mon travail, de me couper du monde et de louer un vieil entrepôt pour y mener d’intenses activités underground…

Il y a peu, le no wave urbain et nihiliste était passé de mode, seulement bon pour les vieux schnoques fans de J.G. Ballard, incapables de partager l’optimisme confiant de la génération Y. Les choses sont différentes maintenant que la contre-utopie est partout. Le duo suédois Neutral y affûte sa musique. Son premier album, Grå Våg Gamlestaden (2014, Omlott), envoie paître l’optimisme et la mollesse, avec ses bruits de guitare cassée, sa musique industrielle misanthropique et ses tape experiments tordus.

Les faits : Sofie Herner et Dan Johansson ont élu domicile dans un entrepôt vide de Göteborg, là où se cachent Källarbarnen, Sewer Election et Ättestupa.

Le premier album de NEUTRAL me donne envie de quitter mon travail, de me couper du monde et de louer un vieil entrepôt pour y mener d’intenses activités underground…

ÁINE O’DWYER & DE 2DE ADEM (ir/be)

Áine O’Dwyer, irlandaise actuellement installée à Londres, est une multi-instrumentaliste et chanteuse, surtout connue pour son jeu de harpe lyrique en collaboration avec Mark Fry et les A. Lords, United Bible Studies, Piano Magic et Richard Moult. Son vaste répertoire est profondément ancré dans la tradition du récit épique chanté des troubadours, qu’elle mêle à des improvisations sur harpe et orgue. Sa musique jette un pont entre un passé mythique et notre époque fragmentée, peut-être en recherche de nouvelles histoires. Elle vient de sortir un impressionnant disque chez M.I.E., au titre énigmatique : Music for Church Cleaners.
Pour le festival KRAAK, elle jouera avec le chœur de Gand De 2de Adem.

RODION G.A. (ro)

Quelque part dans les seventies, au fin fond du bloc de l’Est, un homme a vu le futur. Avec l’équipement de l’époque, il a profondément transformé la musique pop roumaine, en y injectant de l’électronique, des synthés et des collages de cassettes jamais entendus auparavant. Son nom était Rodion G.A., il a disparu depuis. En 2014, Strut records ressort plusieurs de ses disques, faisant réapparaître Rodion, et prouvant qu’il était le premier et le seul roi de l’Europe de l’Est.

© Randy Gentry

BRYAN LEWIS SAUNDERS (us) & RAZEN (be)

Bryan Lewis Saunders est un plasticien dont la vie s’est transformée en une performance continue. Il s’intéresse au côté sombre de l’esprit humain, et se confronte lui-même aux peurs que les mortels évitent prudemment. On ne peut qu’être impressionné par Under the Influence, une série en cours d’autoportraits commencée en 1995. Chaque portrait est réalisé sous l’influence d’une drogue.

BLS est aussi un artiste du verbe, qui a collaboré, entre autres, avec Ze’v, John Duncan, Leif Elggren et Razen. Razen et BLS ont sorti ensemble l’album The Confessor, dans lequel les enregistrements de BLS parlant en dormant ont été utilisés comme matière première par Razen.

SEA URCHIN (it/eg)

Le dub minimal rencontre l’avant-garde ésotérique et joue sur le terrain des pop stars italiennes oubliées. Sea Urchin est la création de l’Egyptienne-Autrichienne Leila Hassan et de l’artiste italien Francesco Cavaliere.

MATHIEU SERRUYS (be)

Serruys est le petit prodige du synthé et le plus brillant tape noiseur de Gand, en quête de la sensibilité la plus poussée de la synthèse granulaire. Il est, avec Joris Verdoodt, le big boss caché derrière le label fraîchement créé BAADM, sous lequel il a sorti son premier album personnel, On Germain Dulac.

KONRAD SMOLEŃSKI VS. LOTTO (pl)

L’une des œuvres-clés de l’exposition sonore Orkest! est l’installation monumentale Everything Was Forever, Until it Was No More, de l’artiste polonais Konrad Smoleński. Deux gigantesques cloches d’église font face à deux tours de haut-parleurs ; tous les jours, elles se mettent à sonner sans merci. Le son des cloches se mêle aux sons capturés pendant la journée dans l’exposition, déformés, convertis en un drone profond, massif. L’œuvre joue sur nos peurs les plus enfouies qui, à un certain moment, balaient tout.

Pour le festival KRAAK Smoleński a invité le groupe d’improvisation et de noise rock polonais Lotto pour une performance unique qui activera l’installation.

Lotto est un trio formé par Mike Majkowski (membre du dernier groupe de Hailu Mergia), Lukasz Rychlikci et Pawel Szpura. Débarqués de Varsovie, ils exploreront les marges de l’improvisation, de la country et du noise rock avec de longues structures répétitives.

Soutenu par :

VEX RUFFIN (us)

Punk rock minimal et new wave beats, Brainbombs rencontre Madlib.

YONG YONG (pt)

Hip-hop découpé en morceaux, tout droit sorti des sous-sols de Lisbonne, la ville avec trop de soleil et pas assez de travail. Yong Yong hipsterise le Portugal, avec un album LP sorti chez Night School records et une cassette swag chez Goaty Tapes.

YOUNG MARBLE GIANTS (uk)

1978… des vêtements décents étaient une bonne raison pour lyncher quelqu’un, les compétences musicales étaient proscrites, et sans un mec, vous ne sortiez pas de chez vous. L’histoire de la musique affirme qu’entre Sex Pistols et The Smiths, il n’y avait que désolation, agressivité, anarchisme et nihilisme.

Avec leurs chansons naïves et minimales, les Young Marble Giants étaient une anomalie dans l’air du temps. Même aujourd’hui, leur premier album, Colossal Youth, n’a rien perdu de sa fraîcheur, et a eu une influence plus profonde sur sa génération que tous les morceaux réunis de hipsters sans futur.

www.kraak.net